Guy Berlin, votre Praticien en Aromathérapie à Gif-sur-Yvette en Essonne proche des Yvelines

Il y a plus de 10 ans, j’ai utilisé par hasard des huiles essentielles lors d’une blessure que je m’étais faite en montagne, dans un endroit où les personnes qui m’ont aidé ne disposaient ni d’antiseptiques, ni d’antalgiques. Le résultat fut spectaculaire, tant en termes d’efficacité que de rapidité, ce qui m’a fortement interrogé sur les formes d’action des huiles essentielles.

Se pourrait-il que, dans certains cas, des extraits végétaux naturels puissent être aussi efficaces, et sans effets secondaires, que certains composants synthétiques ?

En cela, je rejoignais indirectement, sans le savoir à l’époque, l’expérience de René-Maurice Gattefossé, inventeur du terme Aromathérapie en 1928 (des termes latins « aroma » -odeur- et « therapeia » -traitement). L’histoire est connue : Ce chimiste parfumeur lyonnais se serait grièvement brûlé une main.  Il l’aurait plongé immédiatement dans un vase à proximité contenant de l’huile essentielle de lavande. Les résultats auraient été spectaculaires, s’ensuivant une guérison rapide, sans douleur ni cicatrices. Il décida alors de faire des recherches complémentaires et abandonna son métier de parfumeur pour se dédier entièrement à ce nouveau centre d'intérêt.

Je me suis alors largement documenté sur la littérature existante à ce sujet, avec une soif inextinguible de trouver des réponses scientifiques et prouvées.

Parmi les nombreux ouvrages, un livre a définitivement fini par me convaincre sur les bienfaits des interactions biochimiques des Composants Organiques Volatiles (COV) des huiles essentielles par rapport aux micro-organismes pathogènes, ainsi que leur extraordinaire adaptation à des fonctions physiologiques particulières du corps humain.

Ce livre fondateur fut « L’Aromathérapie exactement » rédigé par Pierre Franchomme (et Daniel Pénoël) en 1990, aromathérapeute scientifique de renom international depuis les années 1970, découvreur de nombreuses huiles essentielles aujourd’hui couramment utilisées (Hélichryse italienne « immortelle », Ravintsara, Inule odorante, Katafray, Tanaisie annuelle, Lédon du Groenland, Epinette noire, Eucalyptus radié, Eucalyptus citronné, etc…).

Le champ des possibles était immense et les domaines d’intervention nombreux. Les huiles essentielles m’ont accompagné dans la vie pendant des années avec bonheur et efficacité, me permettant d’en faire également profiter mon entourage. Cela a été mon moteur pour aller plus loin et me former professionnellement sur ce sujet pendant 2 ans à la FLMNE en Aromathérapie Exactement (ou scientifique). Cela m'a conduit, à la suite de nombreuses années exercées dans des industries technologiques de pointe, à me consacrer entièrement à cette médecine naturelle scientifique prometteuse, en complément de la médecine traditionnelle allopathique, à laquelle elle ne s'oppose pas. Chacune a sa place, et elles se recouvrent quelques fois.

Cette première formation m'a également fait prendre conscience qu'il fallait regarder le corps humain dans son ensemble, que remplacer des médicaments synthétiques par des plantes aux propriétés équivalentes ne suffisait pas à rétablir un équilibre de santé global, émotionnel et psychique (chacun influençant les deux autres). Ainsi, l'alimentation est un élément clé dans notre développement et bien-être, de même que l'activité physique, notre hygiène de vie, notre vie personnelle, professionnelle, etc.... Ces réflexions m'ont amené à compléter ma formation initiale par de celles en Nutrition, Micronutrition et bilan de vitalité.

En d'autres termes, bien vivre ne se limite pas à réparer les tissus endommagés.

L'aromathérapie est un outil aux vertus absolument extraordinaires pour qui sait s'en servir. L'utiliser correctement est ma passion. Il reste néanmoins fondamental de rechercher l'ensemble des causes qui peuvent amener le corps à dysfonctionner afin d'adapter au mieux l'accompagnement correspondant, sans modifier ni substituer les éventuels traitements médicaux allopathiques en cours.